Les constructeurs sont engagés dans l’électrification et même les dirigeants n’échappent pas à la restructuration des entreprises. Le président de Toyota, par exemple, devrait être remplacé afin d’accélérer la transition vers les voitures électriques.
Après tout, ce voyage a déjà commencé chez d’autres fabricants et, par conséquent, la société japonaise ne veut pas être laissée pour compte.
Hier, il était encore tôt, lorsque Toyota confirmait, par le biais d’un communiqué, qu’Akio Toyoda, petit-fils du fondateur et PDG du constructeur depuis 2009, quitterait le poste le plus élevé de la marque japonaise. Ce n’est pas la première fois, ni la dernière, qu’un cadre est remplacé par son rapport à la voiture électrique.
Dès le 1er avril, Koji Sato, responsable du département branding et président de la marque de luxe Lexus, assumera l’engagement de réorienter la stratégie du constructeur, résolument centrée sur les voitures électriques. Le nouveau PDG, 53 ans, va devoir accélérer un processus déjà entamé par ses concurrents.
Akio Toyoda quitte ainsi la direction de l’entreprise familiale et assume le poste de « président », en remplacement de l’actuel, Takeshi Uchiyamada, qui restera, malgré cela, au conseil d’administration.
Selon Koji Sato, le petit-fils du fondateur de Toyota lui a offert le poste à la fin de l’année dernière, lors des célébrations du 60e anniversaire de l’entreprise, en Thaïlande. Dans un communiqué, Toyoda partage, à son tour, que la mission du nouveau PDG sera de transformer Toyota en une « entreprise de mobilité ».
Comme nous l’avons vu, en septembre dernier, pour Greenpeace, qui a préparé un rapport compilant les données de toutes les grandes marques, Toyota était celle qui avait les pires performances et celle qui était la moins préparée aux voitures électriques et à la décarbonation.
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