Le monde traverse une période difficile ! C’est la pandémie de COVID-19, c’est la guerre qui a entraîné la hausse du carburant, du gaz et autres et cela a eu un impact presque direct sur les pays, mais plus particulièrement sur les poches des propriétaires.
Selon des données récentes, l’euro est tombé à moins d’un dollar, le plus bas depuis près de 20 ans.
L’euro continuait de s’échanger aujourd’hui à moins de 0,99 dollar américain, la valeur la plus basse depuis près de 20 ans, affecté par les incertitudes sur l’économie européenne, après la coupure de l’approvisionnement en gaz naturel russe, révèle Lusa.
A 06h45 (heure de Lisbonne), l’euro cotait 0,9883 dollar, soit 0,71% de moins que vendredi, la valeur la plus basse depuis décembre 2002, comme on peut le voir sur la plateforme numérique investing.com.
Le consortium gazier russe Gazprom « gonfle » l’euro
Le consortium gazier russe Gazprom a annoncé vendredi qu’il suspendrait totalement l’acheminement du gaz vers l’Europe, via l’Allemagne, en raison d’une fuite d’huile dans une turbine de la seule unité de compresseur encore en fonctionnement, ce que l’UE considère comme une preuve supplémentaire que la Russie n’est pas un fournisseur fiable.
Après avoir atteint, le 26 août, près du plus haut historique de 345 euros le mégawattheure, fixé en mars, au début de la guerre en Ukraine, le prix du gaz naturel européen avait chuté de plus d’un tiers la semaine dernière. Le commerce du gaz naturel a repris à 07h00 (heure de Lisbonne).
Depuis le début de l’année, l’euro, la monnaie européenne, continue de s’affaiblir face au dollar. Le dollar a bénéficié du statut de valeur refuge, à un moment où le marché est mal à l’aise.
L’euro fête ses 23 ans cette année. Bien que les citoyens n’aient été en contact avec la monnaie unique européenne qu’en janvier 2002, année de l’introduction des billets et des pièces, l’euro a été créé le 1er janvier 1999, date à laquelle les taux de change entre les monnaies des pays membres ont été irrévocablement fixés . En effet, les monnaies nationales – qui ont continué à circuler pendant une période transitoire de trois ans pour faciliter l’adaptation des citoyens et des entreprises – sont depuis devenues de simples dénominations nationales de l’euro.
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