Le National Cybersecurity Center met en garde contre le malware Emotet

Centro Nacional de Cibersegurança alerta para malware Emotet

Le Centre national de la cybersécurité (CNCS) a enregistré une nouvelle fois un nombre élevé d’e-mails contenant du code malveillant de la famille Emotet. Soyez très attentif aux emails qui vous parviennent, car ce malware a la capacité de voler des données bancaires.

Le National Cybersecurity Center met en garde contre le malware Emotet

Emotet est un type de malware développé à l’origine comme un cheval de Troie bancaire dans le but de voler des données financières, mais son évolution en a fait une menace majeure pour les utilisateurs du monde entier. En 2021, le réseau de support de ce malware a été démantelé, mais le CNCS a réenregistré de nombreux emails avec du code malveillant de la famille Emotet.

Ces e-mails sont, ou prétendent être, envoyés à partir d’adresses connues des destinataires, et peuvent venir en réponse à des conversations précédentes. Ce code malveillant se caractérise par l’envoi d’e-mails déguisés à la liste de contacts des victimes.

Le National Cybersecurity Center met en garde contre le malware Emotet

Emotet : Recommandations du Centre national de la cybersécurité

  • Une plus grande attention est recommandée aux pièces jointes reçues et aux hyperliens malveillants présents dans le corps du message.
    • Notez qu’il existe une prévalence dans l’utilisation de dossiers compressés (fichiers zip), contenant des fichiers malveillants.
  • N’activez pas les macros de fichiers inconnus.
  • Méfiez-vous des messages avec un sentiment d’urgence qui contiennent des fichiers joints ou qui demandent de les télécharger ou de cliquer sur des hyperliens.

Rappelons qu’il a été découvert pour la première fois en 2014 en tant que « cheval de Troie bancaire », et ce code malveillant est devenu au fil des années la solution idéale pour les cybercriminels.

L’ensemble de l’infrastructure qui a propagé le malware Emotet a été essentiellement utilisé pour accéder à des systèmes à l’échelle mondiale. Ce botnet était souvent utilisé par des groupes criminels de haut niveau pour mettre en œuvre d’autres activités illicites, telles que le vol de données, l’extorsion via des attaques de ransomwares, des campagnes de déni de service distribué (DDoS), entre autres. Au Portugal, le cheval de Troie a touché 25 % des organisations portugaises.

Envie de vous détendre un peu ? Voici un reportage très intéressant sur l’intelligence artificielle :

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