Nous sommes à moins d’un mois de marquer un an depuis le début de la guerre de la Russie contre l’Ukraine et il n’y a toujours pas de fin en vue à ce conflit qui a dévasté des familles et des régions entières.
Outre les agressions physiques, les agressions psychologiques et les accusations entre les deux pays sont également très actives. Plus récemment, la Russie a déclaré que les jeux populaires véhiculent une propagande cachée et qu’ils manipulent également l’esprit des jeunes.
La Russie attaque les jeux populaires
Selon les dernières informations, la Russie tente de définir une industrie du jeu interne et analyse la possibilité de créer des mécanismes permettant de vérifier et de bloquer la sortie de jeux populaires produits dans d’autres pays. Selon la chaîne russe Kommersant, les autorités russes affirment que les titres les plus réussis apportent avec eux « publicités cachées » et encore des formes de « diffuser des informations qui affectent la conscience et le subconscient des gens », surtout les plus jeunes.
A ce titre, le pays de Vladimir Poutine vise à développer un nouveau système d’enregistrements et d’agréments afin de bloquer et d’interdire les jeux qui parviennent à manipuler les jeunes joueurs. Autrement dit, jusqu’à ce qu’un jeu sorte en Russie, il devra d’abord être « analysé pour détecter les logiciels malveillants et les contenus interdits« . Ce processus d’analyse sera effectué par le Centre de compétence pour les substitutions d’importations (TSKIKT), une entité à but non lucratif qui effectuera ce processus de manière autonome.
Le processus sera supervisé par Ilya Massukh, un ancien ministre russe des télécommunications, et pourrait également affecter d’autres politiques russes. Il y a encore une autre pensée qui est la possibilité de mettre en place des contrôles parentaux qui seraient préinstallés sur chaque ordinateur et même une liste de « jeux approuvés » disponible sur le RuStore, une boutique d’applications alternative à l’App Store et Google Play.
Ces mesures présentent certaines similitudes avec celles que la Chine a déjà mises en place dans le secteur des jeux. Cependant, la Russie n’a pas donné d’exemples concrets du type de jeux auxquels elle fait référence.
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