Avant qu’un produit soit officiellement annoncé par la marque, les utilisateurs attendent déjà les images et les informations révélées « par la porte du cheval », surtout s’il s’agit d’un équipement très attendu et recherché sur le marché. Mais la Corée du Sud veut être plus dure dans la lutte contre ce phénomène et, pour ce faire, elle rendra les sanctions encore plus lourdes en cas de fuites dans l’industrie de la technologie des puces.
La Corée du Sud durcit les sanctions en cas de fuite de puces
Il semble que la situation va devenir plus compliquée pour les fuiteurs, c’est-à-dire les personnes qui révèlent des informations sur les produits avant qu’ils ne soient annoncés ou officiellement lancés par les marques. Selon l’agence Reuters, lundi (28), la Corée du Sud a annoncé qu’elle durcirait les sanctions et les amendes pour le vol de secrets industriels dans le segment de la technologie des puces. Ces mesures découlent des diverses préoccupations selon lesquelles la réglementation en vigueur n’est pas suffisamment stricte pour empêcher les diverses tentatives de canalisation des technologies d’entreprises telles que Samsung.
Le pays asiatique a eu du mal à bloquer et à réprimer les révélations provenant de fuites technologiques au cours des derniers mois, car il souhaite se concentrer sur le maintien du leadership qu’il possède encore dans certains segments, tels que les puces mémoire et les moniteurs.
Mais voilà que la Commission sud-coréenne de détermination des peines, une entité supervisée par la Cour suprême sud-coréenne, a décidé ce mois-ci de durcir les sanctions et de prolonger la peine de prison définie pour les fuites technologiques dans le pays, selon ce lundi matin le ministère sud-coréen de l’Industrie. De plus amples détails sur les nouvelles lignes directrices en matière de détermination des peines devraient être révélés au début de l’année prochaine.
Même si le principal pays à l’origine de ces changements n’a pas été révélé, les informations révélées pointent du doigt la Chine, soupçonnée d’avoir le plus de divulgations officieuses sur les technologies sud-coréennes.
Actuellement, les sanctions pour fuites technologiques en Corée du Sud sont similaires à celles en vigueur dans d’autres pays et incluent des peines de prison de 5 ans ou plus pour les fuites d’informations technologiques ayant un « impact significatif sur la sécurité nationale et économique ». Mais il semble que cette peine soit insuffisante pour mettre fin à cette pratique.
Selon les données fournies en juin par la police sud-coréenne, 77 personnes ont déjà été arrêtées dans 35 cas de suspicion d’espionnage industriel.
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