Ce n’est pas grand et américain : des géants s’efforcent de licencier des employés en Europe

Escritório. Foto de Annie Spratt no Unsplash

En Europe, ne soyez pas américain, car les règles ne pourraient pas être plus différentes. Si là-bas les licenciements collectifs ont été des cacahuètes, ici, en Europe, les géants de la technologie n’ont pas autant de chance.

Bureau.  Photo par Annie Spratt sur Unsplash

L’industrie technologique ne traverse pas son meilleur moment et nous avons vu une vague de licenciements ici qui n’a laissé aucun géant de côté, d’Amazon et Meta, à Google et Apple, beaucoup ont été les employés à licencier.

Cette vague est la réponse des entreprises à la crise que traverse le monde et qui, quoique de manière différente, affecte les marchés. Comme le confirme Xataka, le portail layoffs.fyi, qui comptabilise en temps réel les licenciements dans l’industrie technologique, indique qu’en 2023, 168 918 personnes ont déjà été licenciées, dans 572 entreprises.

En Europe, ne sois pas américain

Apparemment, Google et Amazon, qui ont procédé à d’importants licenciements en janvier et mars, respectivement, afin de réduire les dépenses, ont du mal à les réaliser en Europe, selon Bloomberg.

Employés de Google

Le droit du travail en vigueur aux USA n’est pas le même que dans les pays européens et donc, selon les médias américains, les géants technologiques voient leur tâche de licencier des milliers de salariés difficile.

Concrètement, Google est en pourparlers avec ses représentants du personnel en France et en Allemagne. Cependant, le processus s’avère si lent que, selon Bloomberg, l’entreprise envisage de laisser ces professionnels européens jusqu’à la fin du processus de coupes globales, et n’exclut pas la possibilité que la main-d’œuvre reste intacte, pas de licenciements.

Bureaux Amazon

Google s’efforce de garantir que les licenciements « sont conformes aux exigences légales, qui varient selon le lieu, sont complexes et prennent du temps », a partagé un porte-parole de l’entreprise avec Bloomberg. En fait, il a déjà présenté plusieurs propositions de plans de licenciement dans l’espoir qu’ils seraient suffisamment attractifs.

A l’instar de Google, qui ne voit pas sa tâche facilitée, en France, Amazon a également eu besoin de proposer, par exemple, une rente à taux plein, afin de s’assurer que certains cadres supérieurs, basés à Paris, quittent l’entreprise.

Google

Pour Parul Koul, ingénieur logiciel chez Google à New York et secrétaire général de l’US Alphabet Workers Union, le fait que la réglementation européenne protège davantage les travailleurs est « une source d’inspiration pour les Américains ».

Pour autant, malgré les obstacles auxquels les géants technologiques sont et peuvent encore être confrontés, dans certains pays, leurs plans de restructuration ne seront pas modifiés.

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