Un ballon « espion » chinois détecté survolant des lieux sensibles aux États-Unis et au Canada

Un ballon « espion » chinois détecté survolant des lieux sensibles aux États-Unis et au Canada

Les autorités américaines aux États-Unis et au Canada ont détecté un ballon « espion » survolant l’espace aérien des deux pays.

Selon un responsable américain de la défense, il s’agit d’un ballon chinois à haute altitude survolant des lieux sensibles, dans le but de recueillir des informations.

Un ballon espion chinois detecte survolant des

Aux États-Unis et au Canada, un ballon à haute altitude a été détecté, que les autorités se disent confiantes en déclarant être un équipement d’espionnage chinois. L’objectif, compte tenu des lieux « sensibles » où il a été détecté, sera de collecter des informations stratégiques auprès des pays.

Les autorités auraient décidé de ne pas abattre le ballon en raison du risque d’atteindre la population des régions concernées. Le ballon a été repéré dans l’espace aérien américain pendant deux jours, ce qui augmente encore la tension dans les relations américano-chinoises.

L’un des endroits où le ballon a été vu était le Montana, qui abrite l’un des trois champs de silos de missiles nucléaires.

Les responsables américains affirment que le gouvernement continue de suivre le ballon et indique actuellement « qu’il se déplace à une altitude bien supérieure au trafic aérien commercial et ne représente aucune menace militaire ou physique pour les personnes au sol ».

Il a ajouté qu’une activité similaire avec des ballons avait été signalée ces dernières années, assurant que les États-Unis avaient pris des mesures pour garantir que des informations sensibles ne soient pas collectées.

Les autorités canadiennes, par l’intermédiaire du ministère de la Défense du pays, affirment que « les Canadiens sont en sécurité et que le Canada prend des mesures pour assurer la sécurité de son espace aérien, notamment en surveillant un potentiel deuxième incident ». Cependant, le Canada s’est montré plus prudent et n’a pas pointé du doigt la Chine, affirmant seulement qu’il travaillait avec les États-Unis pour protéger les informations sensibles contre les menaces des services de renseignement étrangers.

Cette nouvelle intervient à un moment de grande tension entre la Chine et l’Occident, et au moment où le secrétaire d’Etat, Antony Blinken, s’apprête à effectuer son premier voyage à Pékin.


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