Les consommateurs s’intéressent de plus en plus au segment des puces électroniques. La pandémie de COVID-19 a montré l’importance que cette industrie a dans divers secteurs et, à ce titre, il y a un investissement croissant dans ce domaine.
Ainsi, les dernières informations indiquent que le Japon dispose désormais d’un autre fabricant de puces. C’est la société Rapidus qui va ensuite concurrencer les grands noms de l’industrie, comme Intel, Samsung et TSMC.
Rapidus du Japon : le nouveau rival de l’industrie des puces
Le marché des puces électroniques est tellement attractif qu’il y a maintenant un nouvel acteur pour entrer dans cette compétition. Cette fois, nous parlons de Rapidus, une nouvelle société basée au Japon qui est née d’un ensemble de 8 grandes marques japonaises, telles que Toyota Motor, Denso, Sony, NTT, NEC, Softbank, Kioxia et Mitsubishi UFJ Bank. De plus, le constructeur bénéficie également du soutien du gouvernement japonais.
Avec cette nouvelle société, le Japon entend ainsi disposer de la quatrième grande puissance sur le marché des puces électroniques, puisque Rapidus devra alors concurrencer directement les plus grands noms de l’industrie, comme le nord-américain Intel, le sud-coréen Samsung et le taïwanais TSMC. .
L’objectif est d’obtenir des puces de 2 nm en 2027
Rapidus semble commencer avec beaucoup d’ambition, l’un de ses grands objectifs étant de parvenir à un processus de fabrication de 2 nm en 2027, en partant de zéro. Nous vous rappelons que c’est aussi un objectif de TSMC. Et pour atteindre cet objectif, la nouvelle marque travaille déjà sur un partenariat avec IBM.
Alors qu’en Europe on ne pouvait pas envisager une création de ce genre, ce vendredi le gouvernement japonais a déclaré qu’il soutiendrait cette nouvelle entreprise à hauteur de 70 milliards de yens (~500 millions d’euros). Le ministère japonais de l’industrie a également déclaré que chaque société fondatrice investira environ 1 milliard de yens (~7 millions d’euros) dans Rapidus, et Mitsubishi UFJ Bank injectera également 300 millions de yens (~2 millions d’euros).
Dans une interview, Yasutoshi Nishimura, ministre japonais de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie, a déclaré que :
Les semi-conducteurs seront un élément essentiel pour le développement de nouvelles technologies de pointe telles que l’IA, les industries numériques et les technologies de la santé. Et ils deviennent encore plus importants du point de vue de la sécurité économique.
En plus des puces de 2 nm, Rapidus entend également miser sur les puces pour la conduite autonome, l’IA de pointe, les villes intelligentes avec des puces à faible consommation et l’industrie des semi-conducteurs de nouvelle génération.
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