Pornographie juvénile : un étudiant accusé de 1 165 crimes

Pornografia de menores: Estudante acusado de 1.165 crimes

La pornographie sur mineurs est un délit au Portugal et, ces derniers temps, plusieurs cas ont été enregistrés. Un étudiant universitaire résidant à Santa Maria da Feira est accusé d’avoir commis 1 165 délits de pédopornographie.

Pornographie sur mineurs : un étudiant accusé de 1 165 délits

Selon les informations, un étudiant de 22 ans a été arrêté en possession de centaines de fichiers d’images et de vidéos contenant de la pédopornographie. Comme l’a révélé l’Observer, le jeune homme est jugé sans publicité, car il s’agit d’un crime contre la liberté sexuelle et l’autodétermination, ce qui indique que seules « les personnes qui doivent intervenir, ainsi que d’autres que le juge admet pour des raisons raisonnables. »

D’après ce que l’on sait, l’accusé a partagé les fichiers susmentionnés avec des milliers de personnes via la plateforme OMEGLE, utilisée par quiconque pour communiquer avec d’autres personnes anonymes sur Internet.

Outre la peine de prison, le député a demandé qu’il soit condamné aux peines supplémentaires d’interdiction d’exercer une profession, un emploi, des fonctions ou des activités dont l’exercice implique des mineurs et d’interdiction de confier des mineurs et d’inhibition des responsabilités parentales.

Pornographie sur mineurs : un étudiant accusé de 1 165 délits

Portugal : Crimes liés à la pédopornographie

Au Portugal, cela fait partie d’un délit de pédopornographie :

OMS:

  • a) Utiliser un mineur dans une émission pornographique ou l’inciter à cette fin ;
  • b) Utiliser un mineur dans des photographies, des films ou des enregistrements pornographiques, quel que soit son support, ou l’inciter à cette fin ;
  • c) Produire, distribuer, importer, exporter, diffuser, afficher, transférer ou rendre disponible à quelque titre et par quelque moyen que ce soit, le matériel prévu à l’alinéa précédent ;
  • d) Acquérir, détenir ou héberger du matériel visé au paragraphe b) dans le but de le distribuer, de l’importer, de l’exporter, de le diffuser, de l’exposer ou de le donner ;

Elle est passible d’une peine d’emprisonnement d’un à cinq ans.

  • 2 – Quiconque accomplit les actes décrits à l’alinéa précédent à titre professionnel ou dans un but lucratif est puni d’une peine d’emprisonnement d’un à huit ans.
  • 3 – Quiconque commet les actes décrits aux alinéas a) et b) du paragraphe 1 en usant de violences ou de menaces graves est puni d’une peine d’emprisonnement de 1 à 8 ans.
  • 4 – Quiconque commet les actes décrits aux alinéas c) et d) du paragraphe 1 en utilisant du matériel pornographique avec une représentation réaliste d’un mineur est puni d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à deux ans.
  • 5 – Quiconque acquiert, détient, accède, obtient ou facilite l’accès, par le biais d’un système informatique ou de tout autre moyen, aux éléments visés au paragraphe b) du paragraphe 1 est puni d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 2 ans.
  • 6 – Quiconque, en personne ou par l’intermédiaire d’un système informatique ou par tout autre moyen, étant majeur, regarde, facilite ou donne accès à une émission pornographique à laquelle participent des mineurs, est puni d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 3 ans.
  • 7 – Quiconque accomplit les actes décrits aux paragraphes 5 et 6 dans l’intention de réaliser un profit est puni d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à 5 ans.
  • 8 – Aux fins du présent article, est considéré comme pornographique tout matériel qui, à des fins sexuelles, représente des mineurs se livrant à un comportement sexuellement explicite, réel ou simulé, ou contient toute représentation de leurs organes sexuels ou de toute autre partie de leur corps.
  • 9 – La tentative est punissable.

Envie de vous détendre un peu ? Voici un reportage très intéressant sur l’intelligence artificielle :

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