Édouard
Le changement climatique étant une ombre immense qui plane de manière effrayante sur nous, il est essentiel que les personnes et les entreprises adoptent au plus vite des stratégies pour tenter de ralentir ce phénomène. En ce sens, Microsoft aura recours aux algues pour réduire les émissions de carbone d’ici 2030.
Microsoft se tourne vers les algues pour réduire son empreinte carbone
Le temps est étrange et il y a eu plusieurs catastrophes naturelles imputées au changement climatique. C’est un vrai problème et qui devrait nous concerner tous, car nous sommes tous aussi appelés à prendre nos responsabilités pour changer nos habitudes.
En ce sens, les grandes entreprises comme Microsoft ont encore une responsabilité supplémentaire compte tenu de la quantité de produits qu’elles expédient sur toute la planète. Ainsi, la firme de Redmond a déjà commencé à mener quelques initiatives, notamment sur sa Xbox, où la nouvelle façon de fermer la console est désormais plus respectueuse de l’environnement et permet d’économiser de l’énergie.
Mais Microsoft veut à tout prix atteindre son objectif d’émissions négatives de carbone d’ici 2030 et, par conséquent, peut recourir aux algues pour atteindre cet objectif. L’entreprise considère que les émissions du Scope 3 sont les plus difficiles à éliminer, étant celles qui sont produites indirectement. Et pour aider à les réduire, Microsoft a contacté Running Tide, une société spécialisée dans le cycle du carbone, qui a choisi d’utiliser des algues pour atteindre les objectifs définis.
Selon les informations, l’objectif est de passer du cycle rapide au cycle plus lent du carbone et, de cette façon, bloquer le carbone et l’empêcher de circuler dans l’atmosphère.
Le procédé repose sur la mise en place de bouées à algues constituées de calcaire et de matériaux forestiers à des centaines de km de la côte. Et à mesure que ceux-ci se décomposeraient, les algues commenceraient à se développer et le dioxyde de carbone serait éliminé de l’atmosphère par la photosynthèse. Au fil du temps, le processus atteindra un degré élevé de dégradation où les bouées s’enfoncent dans l’océan. Lorsque ceux-ci atteignent une certaine profondeur, le carbone sera retenu dans la haute pression de l’eau, et pourra également être ingéré par les poissons ou enfoui.
Dans une interview accordée à TechCrunch, Jordan Breighner de Running Tide a expliqué qu' »en moins de trois mois, la bouée, les algues et le carbone rapidement incrusté coulent au fond de l’océan, et s’ils coulent en dessous de 1 000 mètres, le carbone disparaît pour environ 1 000 ans ».
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