Meta, propriétaire de Facebook, a été une voix forte dans la lutte contre le soi-disant grattage de données. Cependant, malgré ce différend, il semblerait que la société dirigée par Mark Zuckerber, ait été surprise en train de faire de même…
Les documents juridiques d’un procès impliquant Meta indiquent que l’entreprise a payé pour l’extraction de données d’autres sites.
Bloomberg a eu accès aux documents juridiques d’un procès impliquant Meta contre la société Bright Data. L’information révèle que Meta a payé un partenaire pour extraire des données d’autres sites. Le porte-parole de Meta, Andy Stone, a confirmé le lien lors d’une conversation avec Bloomberg, mais a déclaré que son entreprise utilisait Bright Data pour créer des profils de marque, identifier des sites « nuisibles » et détecter des campagnes de phishing, et non pour cibler des concurrents.
Le porte-parole de Meta a ajouté que la collecte de données pouvait servir « l’intégrité légitime et à des fins commerciales » tant qu’elle était effectuée légalement et respectait les conditions d’utilisation des sites. La société Facebook a résilié son contrat avec Bright Data après que Bright Data aurait violé les conditions de la société en collectant et en vendant des données de Facebook et Instagram.
Ni Bright Data ni Meta ne mentionnent quels sites ont été la cible de ce data scraping. Bright Data est connu pour poursuivre Meta dans le but de poursuivre cette pratique avec Facebook et Instagram, arguant qu’il ne collecte que des informations accessibles au public et respecte les réglementations européennes et américaines.
La société de Zuckerberg a passé des années à poursuivre des personnes et des entreprises pour avoir volé ses plates-formes sans autorisation. Dans certains cas, il a accusé les entreprises de masquer leurs activités et d’accéder à des détails confidentiels nécessitant des identifiants. L’année dernière, par exemple, Meta a poursuivi Octopus pour un outil qui aurait collecté des identifiants et des informations privées telles que des dates de naissance et des numéros de téléphone.
Cette affaire avec Bright Data place une fois de plus Meta dans une situation difficile, principalement en raison de son historique d’accusations de violation de la vie privée.
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