L’Union européenne veut renforcer la cybersécurité sur les appareils

Cibersegurança

La cybersécurité a été systématiquement remise en cause, car nous avons connu, au cours de cette année, de multiples attaques contre de grandes entreprises et organisations (apparemment) préparées. Par conséquent, l’Union européenne souhaite renforcer et durcir les règles relatives aux appareils.

Les fabricants qui ne s’y conforment pas seront pénalisés.

la cyber-sécurité

Selon l’Associated Press, l’Union européenne a révélé qu’une attaque de ransomware se produit toutes les 11 secondes et a partagé que le coût annuel de la cybercriminalité était d’environ 5,5 milliards d’euros en 2021. Rien qu’en Europe, les cyberattaques représentent une dépense de 180 à 290 milliards d’euros par an.

En raison de la menace qu’ils incarnent, l’Union européenne a récemment proposé une nouvelle législation qui obligerait les fabricants à s’assurer que les appareils produits et pouvant être connectés à Internet respectent les normes de cybersécurité. L’objectif est clair : faire en sorte que les 27 pays européens deviennent moins vulnérables aux attentats.

Après tout, la Commission européenne a déclaré qu’il y avait eu une augmentation des cyberattaques pendant la pandémie de COVID-19 et que la guerre en Ukraine avait fait craindre que les infrastructures énergétiques européennes ne soient également ciblées dans la crise mondiale.

Thierry Breton, commissaire européen chargé du marché intérieur

Thierry Breton, commissaire européen chargé du marché intérieur

Le soi-disant Cyber ​​​​Resilience Act vise à retirer du marché de l’Union européenne tous les produits numériques qui ne sont pas suffisamment protégés. De cette façon, les dirigeants pensent qu’il est possible de réduire les attaques, mais aussi de profiter aux consommateurs en améliorant la protection des données et les politiques de confidentialité.

En matière de cybersécurité, la force de l’Europe dépend de son maillon le plus faible, qu’il s’agisse d’un État membre vulnérable ou d’un produit non sécurisé tout au long de la chaîne d’approvisionnement.

Ordinateurs, téléphones, appareils électroménagers, dispositifs d’assistance virtuelle, voitures, jouets… chacun de ces centaines de millions de produits connectés est un point d’entrée potentiel pour une cyberattaque.

Thierry Breton, commissaire au marché intérieur de l’Union européenne, a expliqué, ajoutant qu’actuellement, la plupart des produits matériels et logiciels ne sont soumis à aucune obligation de cybersécurité.

Pour assurer la protection des Européens, et si la nouvelle loi est adoptée, les autorités auront le droit de retirer les appareils qui ne respectent pas les nouvelles règles et d’infliger des amendes aux entreprises qui ne les intègrent pas. De plus, les fabricants resteront responsables de la sécurité des appareils pendant toute leur durée de vie prévue, ou pendant une période minimale de cinq ans.

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