L’UE a déjà nommé les « gardiens de l’économie numérique » ! Les technologies seront soumises à des règles plus strictes

L’UE a déjà nommé les « gardiens de l’économie numérique » !  Les technologies seront soumises à des règles plus strictes

L’Union européenne (UE) a défini les six grandes entreprises technologiques considérées comme les « gardiennes de l’économie numérique ». Les gardiens désignés seront soumis à des règles plus strictes.

LUE a deja nomme les gardiens de leconomie numerique

La loi sur les marchés numériques est déjà applicable, même si elle ne plaît pas, comme prévu, aux Grecs et aux Troyens. Cette ligne directrice adapte les principes de la politique de concurrence à la nouvelle réalité numérique, en tenant compte du fait que certaines entreprises ont accumulé une telle influence sur le marché libre qu’elles l’emportent sur les petites entreprises et les utilisateurs quotidiens.

Cette nomination n’était pas encore connue, mais on sait désormais qui ont été choisis par la Commission européenne pour porter le titre de « gardiens de l’économie numérique », les gatekeepers.

Commission européenne

Concrètement, cela indique que les six entreprises technologiques auront l’obligation légale de modifier la manière dont leurs services (messagerie, réseaux sociaux, navigateurs web, entre autres) sont proposés en ligne.

Comme expliqué, le titre a été attribué selon des critères quantitatifs :

  • Un chiffre d’affaires annuel d’au moins 7,5 milliards d’euros sur le marché européen ou une capitalisation boursière d’au moins 75 milliards d’euros ;
  • Plus de 45 millions d’utilisateurs mensuels ;
  • 10 000 utilisateurs professionnels par an dans toute l’UE.

La position dominante qui résulte du respect de ces critères a incité la Commission européenne à élaborer un ensemble de règles. Ceci, pour garantir la liberté de choix des citoyens, moins d’obstacles pour les concurrents et une plus grande responsabilité.

L’UE a défini les « gardiens de l’économie numérique » et renforcera les règles

Dès lors, les « gardiens de l’économie numérique » ne pourront plus prioriser leurs produits sur leurs espaces web. En outre, ils devraient permettre à l’utilisateur de supprimer les applications préinstallées sur les appareils et d’installer des applications tierces fournissant un service équivalent.

De plus, les plateformes devront demander l’autorisation explicite des utilisateurs avant de combiner les données personnelles obtenues via différents services – par exemple Instagram et Facebook, tous deux gérés par Meta.

Objectif de l'UE

Pour l’instant, l’UE a défini les « gardiens de l’économie numérique » suivants :

  • Alphabet : Android, recherche Google, Chrome, Google Maps, Google Play, Google Shopping, Google Ads et YouTube.
  • Amazon : Amazon Marketplace, Amazon Ads.
  • Apple : App Store, Safari, iOS.
  • ByteDance : TikTok.
  • Méta : Facebook, Instagram, WhatsApp, Messenger, Meta Marketplace, Meta Ads.
  • Microsoft : LinkedIn, système d’exploitation PC Windows.

La liste est de nature ouverte, ce qui indique que des entreprises peuvent être ajoutées et supprimées au fil du temps.

Les obligations entreront en vigueur dans un délai de six mois, période pendant laquelle les entreprises devront informer la Commission européenne de la manière dont elles entendent se conformer à la loi.

Amazone

En cas de non-respect, l’UE peut imposer des amendes allant jusqu’à 10 % du chiffre d’affaires mondial de l’entreprise, qui peuvent doubler si l’infraction persiste. En outre, il peut également imposer des mesures correctives, comme contraindre une entreprise à vendre une partie de son activité.

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