Le projet, nommé H2MED, pour le transport d’hydrogène vert, prévoit une liaison terrestre entre Celorico da Beira (Portugal) et Zamora, en Espagne (CelZa, avec 248 kilomètres) et une autre sous-marine entre Barcelone et Marseille (BarMar, avec 455 kilomètres ).
Le Portugal, l’Espagne et la France font partie du projet, mais aujourd’hui le président français a annoncé que l’Allemagne rejoindrait également ce projet.
H2MED : transport d’hydrogène vert en Europe
L’hydrogène vert est produit à partir d’énergies renouvelables comme le solaire ou l’éolien. Le ministre portugais de l’Environnement, Duarte Cordeiro, a évoqué par le passé que le projet H2MED « nécessitera, de la part du Portugal (…), des reconversions du réseau gazier pour amener l’hydrogène des zones de production à Celorico da Beira et , tournez-vous vers l’Espagne.
Ces nouvelles liaisons, qui devraient être prêtes en 2030, auront la capacité de transporter, chaque année, 2 millions de tonnes d’hydrogène vert entre Barcelone et Marseille et 750 mille tonnes entre Celorico da Beira et Zamora – ce qui représente plus de 10% du consommation annuelle de l’Union européenne.
A l’issue du sommet franco-allemand qui s’est tenu aujourd’hui à Paris, Emmanuel Macron a déclaré que…
Nous avons décidé d’agrandir H2MED, qui grâce à des fonds européens fédère [quando estiver concretizado] du Portugal, de l’Espagne et de la France, à l’Allemagne, qui sera partenaire dans l’infrastructure de ce projet
Au total, H2MED coûtera près de 3 000 millions d’euros : 350 millions sur la liaison entre le Portugal et l’Espagne et 2 500 millions supplémentaires sur la liaison entre l’Espagne et la France… Reste maintenant à voir pour l’Allemagne que les financements européens pourraient atteindre 50 %.
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