États-Unis : porte-avions et autres unités de guerre près de Taïwan

EUA: Porta-aviões e outras unidades de guerra perto de Taiwan

Aujourd’hui est marqué par l’arrivée de Pelosi, présidente de la Chambre des représentants, à Taïwan. Malgré les menaces de Pékin, Pelosi a même foulé le sol taïwanais, lors de ce qui est la première visite d’un président de la Chambre des représentants américaine, après celle effectuée en 1997 par le républicain Newt Gingrich.

La marine américaine dispose d’un porte-avions et d’autres unités de guerre près de Taiwan.

États-Unis : porte-avions et autres unités de guerre près de Taïwan

Le porte-avions américain à Taïwan est à propulsion nucléaire

La marine américaine a le porte-avions USS Ronald Reagan et le navire amphibie USS Tripoli, avec des avions de chasse F-35 à Taïwan, tandis que la présidente de la Chambre Nancy Pelosi visite l’île.

Le CVN-76 est le neuvième navire construit dans la classe et porte le nom du quarantième président des États-Unis d’Amérique, Ronald Reagan. Le CVN-76 est à propulsion nucléaire. La longueur totale du navire est de 332,8 mètres, la largeur totale est de 76,8 mètres et le déplacement total est d’environ 102 000 tonnes. La vitesse maximale ne dépasse pas 32-33 nœuds.\L’armement de bord comprend actuellement, entre autres : des lanceurs de missiles Sea Sparrow, des lanceurs RIM-116 et trois ensembles Vulcan Phalanx CIWS de 20 mm. Le porte-avions peut transporter jusqu’à 90 appareils des types : F/A-18 Super Hornet, EA-18 Growler, E-2A Hawkeye ou Sikorsky MH/SH-60.

États-Unis : porte-avions et autres unités de guerre près de Taïwan

Selon la dernière mise à jour de USNI News Fleet and Marine Tracker, une publication de l’association militaire indépendante US Naval Institute, un autre navire américain, l’USS America, est en route depuis le port japonais de Sasebo.

USNI News, citant un porte-parole du Pentagone, a ajouté que ces navires opèrent régulièrement dans la région, sans donner plus de détails.

Il faut rappeler que la Chine aujourd’hui que la visite de Pelosi « dans la région chinoise de Taïwan » démontre une attitude « extrêmement dangereuse » de la part des États-Unis. Le ministère chinois des Affaires étrangères dit condamner « fermement » la visite de Pelosi, qui « ne tient pas compte des avertissements sévères » de Pékin et « envoie de mauvais signaux » aux « forces séparatistes cherchant l’indépendance de Taïwan ». D’autre part, Pelosi a estimé que la visite à Taiwan démontre le « soutien inconditionnel » des États-Unis.

Pelosi et les membres de la délégation du Congrès soulignent que la visite « honore l’engagement indéfectible à soutenir la démocratie dynamique de Taiwan », et assurent qu’elle « ne contredit pas la politique de longue date des États-Unis », basée sur les accords établis avec Taiwan et le Chine.

Pour le gouvernement chinois, la visite de Nancy Pelosi viole l’accord entre les deux pays en 1979 et est une « grave provocation politique ». Le communiqué du ministère de Wang Yi répète que « jouer avec le feu » est « extrêmement dangereux » et que « ceux qui jouent avec le feu mourront par le feu ». En revanche, la déclaration du conférencier L’Américain affirme que la visite « ne contredit en rien » la politique américaine à Taiwan au cours des dernières décennies ou les accords antérieurs entre Washington et Pékin.

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