Le sabotage apparent du réseau de pipelines Nord Stream reste mêlé à des discussions, sans réelle compréhension de ce qui s’est passé, mais on soupçonne que le travail a pu être effectué par des drones.
Récemment, après les incidents enregistrés, des drones non autorisés ont été détectés près des gisements de gaz en mer du Nord, selon la police danoise.
Des drones repérés près du champ gazier de Roar
Selon une publication de l’industrie offshore danoise, des drones ont été repérés près du champ gazier de Roar, exploité par le groupe français TotalEnergies, à plus de 200 kilomètres au large de la côte ouest du Danemark.
Le groupe a également assuré avoir pris « les mesures nécessaires concernant les procédures de sécurité », selon JN. Naturellement, avec le prétendu sabotage des gazoducs reliant la Russie et l’Allemagne dans sa zone économique exclusive, le Danemark a renforcé la sécurité de ses infrastructures énergétiques.
La Norvège voisine, aujourd’hui le principal fournisseur de gaz de l’Europe, a également emboîté le pas, sachant que ses installations pétrolières et gazières sont une cible potentielle de choix.
Un récent rapport officiel de la Suède et du Danemark présenté à l’ONU révèle que les explosions sous-marines dans les gazoducs équivalent à des explosions de centaines de kilogrammes de TNT.
Rappelons que les gazoducs Nord Stream 1 et 2, qui relient la Russie à l’Allemagne, sont au centre de tensions géopolitiques, la Russie ayant coupé l’approvisionnement en gaz de l’Europe en représailles aux sanctions occidentales après l’invasion de l’Ukraine.
Nord Stream n’a pas encore été en mesure d’évaluer les dégâts causés, car il attend « les licences officielles requises » pour le faire. De plus, l’accès ne peut se faire qu’après stabilisation de la pression dans la conduite et arrêt de la fuite de gaz. Cela ne devrait se produire que le dimanche, lorsque le gaz s’épuise.
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