Les constructeurs continuent de dominer le marché électrique, dont un exemple est désormais Alfa Romeo, qui s’est fixé pour objectif de lancer au moins un nouveau modèle par an d’ici 2030.
Deux ans après l’arrivée de Jean-Philippe Imparato chez Alfa Romeo, l’ancien dirigeant de Peugeot a fait le point sur le chemin parcouru et évoqué l’avenir électrique du constructeur qu’il pilote désormais.
En plus de vouloir se démarquer comme la marque prime du groupe Stellantis, Alfa Romeo a fixé 2027 comme horizon temporel pour passer au 100 % électrique. Plus que cela, dans un plan qui s’annonce ambitieux, le constructeur a stipulé que, d’ici 2030, il lancerait au moins un nouveau modèle de voiture électrique par an.
Nous passerons de zéro voiture électrifiée, en 2022, à une limite zéro émission, en 2027. La transition sera rapide, mais elle résulte d’une décision essentielle pour la survie de la marque. […] On va sortir une voiture par an jusqu’en 2030. Cette année, il y a la Tonale, […] la première voiture électrifiée de l’histoire de la marque.
A partagé Jean-Philippe Imparato, dans une interview au média français, L’Argus.
Jean-Philippe Imparato, actuel PDG d’Alfa Romeo
Dans le même entretien, le dirigeant a admis qu’il espérait que la vitesse définie pour la transition n’entraînerait pas un changement dans la philosophie de l’entreprise. En effet, elle souhaite que les nouveaux modèles électriques rendent justice à l’agilité qui la caractérise.
C’est un grand défi. Il va falloir optimiser au maximum tous les éléments autour de la batterie, pour que les performances routières soient celles d’une Alfa Romeo.
A expliqué le PDG de la marque italienne.
Le premier modèle 100 % électrique arrivera en 2025, en tant que successeur de la Giulia : « un véhicule performant avec entre 350 et 800 ch, une autonomie de 700 km et un temps de charge de 15 minutes ».
Nous voulons faire une voiture électrique de remplacement, pas une voiture de transition.
Garanti Jean-Philippe Imparato, ajoutant que la transition devrait maintenir les racines milanaises de la marque et que le grand défi, pour l’instant, est de comprendre comment ils peuvent lier l’ADN d’Alfa Romeo au futur – « un monde décarboné et connecté ».
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