L’invasion de l’Ukraine a commencé le 24 février de cette année et, par conséquent, nous vivons les conséquences désastreuses de ce conflit depuis exactement 8 mois. Les marques et fabricants de technologies ont réagi à la guerre provoquée par la Russie avec diverses sanctions et blocus contre le pays dirigé par Poutine. En tant que telle, la Russie devait se débrouiller par d’autres moyens, et l’une des alternatives trouvées était de produire ses propres composants.
De cette manière, des nouvelles récentes indiquent qu’une université russe créera des outils pour que le pays fabrique des puces de 7 nm d’ici 2028.
La Russie veut produire ses puces 7nm
Avec l’impossibilité d’accéder aux composants et produits technologiques en raison de la guerre avec l’Ukraine, la Russie a dû trouver des alternatives pour maintenir un certain développement dans ce secteur. En avril, le gouvernement du pays de Vladimir Poutine a montré son intention de produire ses propres puces de 28 nm d’ici 2030. Mais il s’agit d’une lithographie déjà obsolète, si on la compare à l’évolution de l’industrie technologique qui prépare même des puces de 1 pouce. En juin, la Russie a présenté le Bitblaze Titan BM15, le premier ordinateur portable créé dans le pays équipé du processeur russe Baikal-M1.
Mais les dernières informations montrent que l’Institut russe de physique appliquée de l’Académie russe des sciences (IAP) a commencé à développer son propre scanner lithographique afin que le pays puisse produire ses puces 7nm. Mais la création d’outils de ce genre prendra encore des années, et dans ce cas, l’équipement ne sera prêt qu’à la mi-2028.
Fait intéressant, l’Institut indique que son procédé pourrait même dépasser le procédé 7 nm du taïwanais TSMC, l’actuel leader mondial des semi-conducteurs. Mais si l’on regarde l’année 2028, il est possible que cette lithographie russe soit plus avancée que l’actuelle du fabricant russe qui utilise les scanners néerlandais ASML, à savoir le modèle Twinscan NXT:2000i.
Selon les détails, actuellement les puces les plus avancées que la Russie est capable de créer sont dans le processus de fabrication de 65 nm.
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